Le grand public et les influenceurs/créateurs de contenus

L’une des agences d’influence marketing majeures du secteur du marketing d’influence a présenté, dans une salle comble, la 3è édition de son étude sur les créateurs de contenus, une étude riche d’enseignements

Reech

CREATEUR DE CONTENUS OU INFLUENCEUR ?

Annonceurs, consultants, experts du secteur dont Camille Jourdain, membre du COPP (Comité d’Information Pédagogique et Professionnel) de l’école ffollozz, l’ARPP à l’origine du Certificat de l’Influence Responsable et partenaire de ffollozz et bien évidemment notre école (ainsi que notre école partenaire l’ISCPA Paris) étaient conviés à cette présentation très attendue. Après les influenceurs en 2021 et les annonceurs en 2022, ce sont les consommateurs (autrement dit le grand public) qui ont été interrogés par Reech et l’institut de sondage Nortest sur leur rapport aux créateurs de contenus.
Le premier enseignement est lié à la distinction entre créateur de contenus et influenceur. Tout d’abord, on observe qu’un tiers des Français âgés de 15 ans et plus déclare être abonné à des créateurs de contenus et 2/3 maîtrisent clairement la notion de créateur de contenus. Une proportion qui, sans surprise, monte à 84% sur les jeunes (18-24 ans) et est bien moindre pour les plus âgés (48% pour les plus de 65 ans). Quoi qu’il en soit et peu importe la classe d’âge, un créateur de contenus est beaucoup plus associé à la notion de créativité : 35% des Français pensent avant tout que c’est une personne qui partage/crée du contenu et 15% seulement que c’est une personne qui fait de la pub. A l’inverse, un influenceur est associé à la publicité pour 30% des Français et à la création de contenus pour 24%
Chez ffollozz, ce distingo a toujours été de mise avec une grande part accordée à des cours mais aussi des exercices pratiques autour de la production et de la création de contenus.

LA TRANSPARENCE, MOT-CLE 

Concernant les partenariats entre les influenceurs et les marques, 68% des répondants exigent la transparence des partenariats et refusent la publicité déguisée.
Pourtant, les campagnes d’influence ont un impact important sur l’ensemble des étapes du funnel marketing : en termes de notoriété et d’achat, plus de 90% des personnes ayant vu un partenariat déclarent avoir déjà découvert une marque et 73% ont déjà acheté un produit suite à une campagne d’influence. En termes d’agrément et de recommandation, les campagnes d’influence ont permis à 77% des utilisateurs d’apprécier une marque ou d’en parler autour d’eux.
Toutefois, 73% estiment que les partenariats sont trop nombreux sur les fils d’actualité de leurs réseaux sociaux. 68% des sondés estiment que les arnaques représentent la première chose à régler dans la régulation de l'influence. Pour 51% d'entre eux, la régulation de l'influence doit aussi permettre de stopper les représentations idéales des corps sur les réseaux sociaux.
En effet, seules la régulation, la formation et l’encadrement permettront de casser l’image de « l’influenceur arnaqueur ». Pour information, 500 influenceurs sur les 150 000 recensés ont ou ont eu des pratiques douteuses, soit 0,33% de cette catégorie. Et sur ces 500, 50 vivent à Dubaï donc le cliché influenceurs arnaqueurs vivant à l’étranger n’a pas lieu d’être et doit continuer à être combattu. C’est pourquoi le programme ffollozz comprend des cours de droit et d’éthique ainsi que des masterclass autour de l’influence responsable, organisées avec l’ARPP.

LE MARKETING D’INFLUENCE EST UN MEDIA


Etude reech

Interrogés sur les médias dont ils ne pourraient pas se passer, 36% des Français ont répondu : les comptes des influenceurs. Les sites web d’information viennent ensuite, avec 20% de votes, suivie par la radio à 14%. La télévision reste toutefois en tête pour 47% des Français. L’univers des médias change, évolue, médias traditionnels et digitaux ne s’affrontent pas mais cohabitent et l’école ffollozz le démontre dans ses différents cours de communication.

Découvrez l'étude dans son intégralité sur le site de Reech

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